21 Décembre, incertitudes et certitudes

21 Décembre, fin du Monde, rien n’est moins sûr, plus certainement début d’une nouvelle ère, remplie de promesses, de petits et grands bonheurs, au moins pour… Marie-Laure.

Berné par son énergie, sa pugnacité, le calendrier Maya est imprécis sur la date son entrée dans cette société dont elle referme (la rigueur en tête, la passion au cœur) une dernière fois la porte.

A la louche (précolombienne), 30 ans de bons et loyaux services auprès d’une même entreprise où Marie-Laure a eu successivement le sang vert et le sang rouge, où elle s’est plus d’une fois fait du mauvais sang, où à chaque décision inique, son sang n’a fait qu’un tour sans pourtant jamais oublier de rebondir et de s’investir à 100%.

Si la valeur n’attend pas le nombre des années, le nombre des années n’atteint pas la valeur des hommes et des femmes de ta trempe, merci à toi Marie-Laure, le Beaujolais est sur la route de ta nouvelle vie…

Coup de pub à la pub d’Atol

Plus adepte de « Culture pub » que des spots intrusifs, j’ai découvert avec étonnement et plaisir (ce sont deux amis que j’affectionne particulièrement) celui où Atol rend hommage à ses salariées françaises : http://www.youtube.com/atol.Créateur citoyen

Tout ce que j’avais vu ou lu jusqu’à maintenant laissait supposer que les vertus du « Produit en France » (savoir-faire, innovation, travail bien fait…) tombaient du ciel (comme la pluie de ce matin).

Eh bien pas dans les ateliers d’Atol. Les projecteurs sont braqués sur la participation des employées à la création de valeur (diantre serait-il possible d’envisager les salariés autrement que comme un centre de coût ?), sur leur envie de réaliser un travail bien fait.

Il me plait à penser que Philippe Peyrard, directeur général délégué de l’entreprise susnommée (faut pas pousser, je n’ai pas d’actions) est un visionnaire (avantage concurrentiel indéniable dans l’optique) et qu’il redécouvre (propre de l’innovation) que la motivation des salariés va de pair (de lunettes) avec la fierté d’appartenance.

Créateur citoyen : un label plein de belles promesses et sous surveillance des réseaux sociaux, prompts à démasquer les tentatives de greenwashing.

Le 1er signe de motivation est le sourire : Merci à celui de ces salariées qui éclipse si bien Adriana (…)

Quand le coach s’improvise jardinier…

Depuis 3 ans (Heureux anniversaire Ressource et Vous), j’ai pu constater que le créateur d’entreprise est objet de curiosité pour celui qui n’est pas (encore) passé à l’acte.

A la question récurrente du « Comment je vis cette expérience ? » je réponds invariablement que j’en vis (comme dirait Maslow, pas d’accomplissement si les besoins primaires ne sont pas satisfaits, même si cela peut sembler bassement matériel), j’en vis bien (bien dans l’acception plaisir et sérénité, je n’ai jamais eu de goûts dispendieux, c’est une chance) et j’ajoute que je mène une vie de jardinier.

Pourquoi diantre un jardinier ? (précision de potache : emploi du masculin pour ne pas risquer l’assimilation au bac à fleurs ou à la macédoine de légumes).

Tout comme le jardinage, l’activité de coach en entreprise suppose de travailler la terre (construire son offre, son fichier de prospection, son réseau), semer (décrocher des rendez-vous commerciaux, convaincre, bâtir de solides propositions), entretenir (maintenir le lien avec ses contacts et en développer de nouveaux, s’adapter à l’évolution des besoins), récolter (honorer le contrat, satisfaire le client pour gagner sa confiance, sa reconnaissance, ses recommandations) et … recommencer…

Rien n’est acquis (et encore moins à moi). Cultiver sa terre, c’est aussi apprendre à cultiver un bouquet de qualités : patience, écoute, humilité.

Mais aussi courage pour faire face aux aléas de la météo. Météo des affaires, crise économique oblige, la croissance est sous contrôle (le changement c’est maintenant ???). Et même s’il a pris un peu de recul, je chante avec Bashung « ma petite entreprise connait pas la crise ».

Tel Candide, je cultive mon jardin. Ressource et Vous est mon Eldorado, où les pensées s’épanouissent à chaque rencontre. Et pour fêter ce bel anniversaire, j’ai fait un voeu en dégustant cette toute première cerise, cueillie ce matin dans mon jardin …

  … prendre le temps de savourer un rosé bien frais avec Romain et Nathalie 🙂

Accompagner les acteurs de l’entreprise sur leurs scénarios professionnels !