Comment gagner en Autonomie au Travail ?

La meilleure façon de gagner en autonomie, c’est de la prendre !

Quand vous demandez à votre manager si vous pouvez mener telle ou telle démarche, votre initiative devient sienne. L’autorisation qu’il vous donne absorbe (Gloups plus ou moins volontaire) votre contribution personnelle dans son action.

En cherchant son aval, vous trouvez sa permission et vous amputez d’autant votre capital « Confiance en Soi », votre force de proposition s’affaiblit

En cherchant son aval, vous cherchez à vous rassurer : « Suis-je dans le vrai ? » Question louable en soi mais peut-être un peu tardive

Si vous échangez régulièrement ensemble et si au cours de ces échanges, formels et informels, vous êtes attentif aux informations qu’il vous communique (pour les intégrer et comprendre son point de vue) votre initiative s’inscrira d’autant plus naturellement dans ses attentes.

L’autonomie ce n’est pas faire cavalier seul ! Même Lucky Luke (qui pourtant tire plus vite que son ombre) sait qu’il a besoin de Jolly Jumper, pour être rapide, efficace et s’épancher …

Il s’agit ici en l’occurrence de tenir informé votre manager des initiatives prises, des réussites et des difficultés rencontrées pour que les résultats obtenus deviennent aussi les siens et que de nouvelles actions puissent être initiées de part et d’autre.

L’autonomie au travail ne se confond pas avec l’indépendance, c’est une vision réaliste des interdépendances : Mon action (ou inaction ) a une influence sur le travail des autres et pour mener à bien mon action, j’ai besoin du travail des autres (et accessoirement, même si ça n’a rien d’accessoirede leur donner envie si ce n’est de m’aider, au moins, de ne pas m’entraver.

Alors pour ne plus demander l’aval (la position basse est peu adaptée à la prise de hauteur) souvenez-vous que l’autonomie ce n’est pas faire ce que l’on veut, c’est faire ce que l’on doit comme on le veut 🙂