Vaillamment, le personal branding, après avoir traversé l’Atlantique (Rameurs, ramez. On avance à rien dans c’canoë…), franchit peu à peu les falaises (et autres fadaises) de notre culture nationale.
Choc culturel entre une démarche qui encourage l’homme à promouvoir sa différence et la pression exercée par notre société sur l’échelle « humilité maladive – ego exacerbé » où chacun de nous réalise (avec plus ou moins de succès) son numéro d’équilibriste.
Aborder le mal-être en changeant d’angle, et plutôt que de s’intéresser au « mal », se focaliser sur l’« être », c’est ce que je vous propose aujourd’hui en empruntant (en tout bien, tout honneur) les 3 clés d’entrée du personal branding : « Se connaître », « Se faire connaître », « Se faire reconnaître ».
L’être en souffrance ou plus légèrement (dixit Kundera) en quête de mieux-être, qui est-il ? Se donne-t-il l’autorisation de se connaitre ? N’agit-il pas, ne vit-il pas sa vie par procuration ? Le costume qu’il enfile chaque jour pour donner sa représentation sociale est-il taillé à la mesure de ses besoins, de ses motivations profondes ?
Son estime de soi bataille-t-elle régulièrement (à moins qu’elle n’ait rendu les armes) contre ses croyances limitantes : « ce n’est pas (ou pire encore) ce n’est plus possible », « je n’y arriverai jamais », « je ne peux pas »… ? La prise de conscience de ses talents est une arme de destruction massive des frustrations empilées dans le désordre par la récurrence des pensées négatives. Et bonne nouvelle, nous avons tous des talents (ce n’est pas là une parabole…).
Combattre le mal-être en explorant la richesse du personal branding, c’est se donner la permission d’une belle séquence d’introspection pour débusquer les dissonances et pour mieux prendre conscience de sa valeur, de ses envies, du sens que l’on veut donner à sa vie.
Quand ce beau travail sur soi s’accomplit, l’usurpation d’identité disparaît. L’individu recouvre son authenticité, ses pensées et ses actes sont en cohérence.
Et n’en déplaise aux grincheux que le personal branding hérisse (poils compris), l’individu qui suit ce cheminement ne se vend pas… on l’achète car il rayonne, de naturel, de plaisir.