Vendredi 13 ? Anniversaire chanceux pour Ressource et Vous

La Française des Jeux brave les superstitions moyenâgeuses chaque Vendredi 13, convertissant dans l’imaginaire collectif, Jour de malchance en potentiel Jour de chance (1 sur 19 Millions…).
Malgré une notoriété (un tantinet moindre), Ressource et Vous revendique un pouvoir identique. Le 13 lui va bien au teint !
Vendredi 13 Mai 2022 : il y a 13 ans, jour pour jour, naissait Ressource et Vous. Heureux anniversaire !!!
Pour les tatillons : Je concède que le 13 mai 2009 ne correspondait pas à un Vendredi mais à un Jeudi. C’était, somme toute, celui de l’Ascension !
Pour les envieux : Le parallèle entre la Française des Jeux et Ressource et Vous s’arrête bien avant la dernière ligne du bilan…
Pour les romantiques : J’ai uni mon destin à celui de Ressource et Vous, je lui dédie ces brins de muguet car le muguet s’épanouit d’année en année
Enfin pour les amateurs de mantras, je n’ai pas trouver de proverbes ou citations qui me
convenaient, je vous soumets cette formule magique « C’est bien de tenter ta chance, c’est encore mieux d’oser la saisir ».
Message perso : Le muguet symbolise le retour des beaux jours, je t’offre tous les brins de la Terre Ludo ! ♥♥♥

Bienveillance- Ressource et Vous

Bienveillance managériale ou comment un poncif transforme la bienveillance en confiture !

Avant que vous ne manifestiez votre indignation, permettez-moi de solliciter votre bienveillance ! J’aimerais partager avec vous cet agacement qui me porte à considérer que le poncif de la bienveillance managériale s’apparente à la confiture…(alors même que mon petit-déjeuner est déjà loin).

Deux images me viennent à l’esprit :

  • L’une culinaire : la confiture est le résultat de la cuisson, dans du sucre, de fruits entiers (collaborateurs à fort caractère) ou coupés en morceaux (collaborateurs dont la zone d’influence est réduite)
  • L’autre historique : en référence au graffiti, tagué sur un mur en 1968 par Jean Delacour, et repris par la suite par deux autres humoristes, Pierre Desproges et Françoise Sagan 😊 : « La culture (bienveillance), c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale ».

Bon, je me doute que ces deux références ne vont pas inciter les esprits pinailleurs à poursuivre leur lecture, tant pis continuons avec les plus téméraires.

Du 16ème siècle où la bienveuillance exprime la volonté de vouloir le bien de quelqu’un, nous sommes aujourd’hui arrivés à la bienveillance, acte délibéré de protéger autrui (veillant) en se montrant attentionné, compréhensif, gentil, ouvert à la différence, désintéressé… J’arrête là, c’est trop bon !

Sauf que, désolée de gâcher la fête, la bienveillance ne se décrète pas. Comme toute valeur, elle n’a de valeur que dans sa traduction en actes.

Pour réduire l’écart (dit grand en gymnastique artistique) entre la théorie des valeurs affichées et leur mise en pratique au quotidien, les marchands de poudre à motivation regorgent d’ingéniosité pour accompagner les entreprises vers un management bienveillant. Amusez-vous à chercher « management bienveillant » sur le Net (après avoir terminé la lecture de ce post, merci !), vous entrez dans une caverne d’Ali Baba où même Jack Ma ne retrouverait pas ses petits.

Mais dites-moi, est-ce bienveillant de faire porter une telle charge morale aux managers ? Rappelons à toute fin utile que le manager est en 1er lieu un être humain (avec ses points forts mais aussi ses faiblesses) et qu’en second lieu, il n’est ni plus ni moins qu’un salarié (certes disposant d’un périmètre de responsabilités différent de celui de ses équipiers) mais soumis, lui aussi, aux règles et rouages de l’organisation.

Bien sûr, vous pourrez lire que l’exigence n’est pas soluble dans la bienveillance managériale. Nous ne pouvons qu’adhérer si (et seulement si), le manager en difficulté avec un collaborateur se sent soutenu par la ligne hiérarchique.

Double peine (ou injonction paradoxale), si un discours culpabilisant lui est asséné pour tout réconfort, pointant des pratiques qui auraient pu conduire à la déviance du ou des équipiers. De grâce, tempérons ce lâche angélisme qui assigne la malveillance à un seul côté du bureau.

Plutôt que de s’attacher à des poncifs (d’autant qu’il n’est pas certain que les gargarismes à la bienveillance soient efficaces pour soigner la défiance des salariés), validons que nos managers en ont les compétences ou à défaut, dans un premier temps, qu’ils ont bien compris l’intérêt de les acquérir.

Si adopter un état d’esprit positif, reconnaitre la performance et/ou l’engagement d’un collaborateur, fixer des objectifs réalistes, être en proximité et à l’écoute de ses équipiers, donner du sens à l’action, accepter les erreurs comme d’indispensables étapes d’apprentissage sont autant de pratiques que réfute votre manager, il vous reste à mettre les pieds dans le pot de confiture … 😊

Voeux Ressource et Vous

Partage d’expérience : Management et Sel de la Vie

Management, sel de la vieComme chaque jour est différent du précédent, aujourd’hui j’ai eu la chance de participer pour la 1ère fois à un webinaire pour présenter aux futurs étudiants les cours de Management que je dispense, depuis une petite dizaine d’années, à l’Esam (Groupe IGS–Lyon) https://www.esam-ecoles.com/ecole/campus-lyon

Vaste sujet que le Management, preuve en est la variété des définitions

Bien sûr, il y a la base : la maîtrise des techniques d’organisation et de pilotage des ressources pour atteindre les objectifs de performance et d’efficacité fixés par l’entreprise. Et puis il y a tout le reste…

Et le reste c’est quoi ?

Juste l’essentiel ! Essentiel pour que les connaissances puissent se transformer en une somme d’expérimentations réussies. Mais encore ?

Quelle différence entre un manager et un « bon » manager ?

Un manager fait en sorte que ses équipiers fassent ce qui doit être fait. Avec un « bon » manager, ses équipiers font, et ont envie de faire, au-delà de ce qu’ils doivent faire.

La différence, c’est le sel de ce beau métier

Savoir doser, en fonction des ingrédients, en fonction des convives, en fonction des circonstances. Comprendre que les recettes du passé supposent d’être adaptées au risque d’être vite indigestes. La différence, c’est aussi oser (et pourquoi pas « aimer ») affronter l’incertitude qu’insufflent les changements successifs car « Quand rien n’est certain, tout est possible » Margareth Drabble.

Trop beau pour être vrai ?

Je pressens qu’à la lecture de cet article, certains d’entre vous (Je t’entends Zou !) piaffent de mettre leur grain de sel…

Loin de moi l’idée de brosser un tableau idyllique du management. Quand les efforts d’adaptation, la bienveillance, la confiance se heurtent à l’ingratitude de l’un ou l’autre de ses équipiers, l’addition s’avère salée pour le manager. Nous sommes dans le monde de l’entreprise, avec sa face sombre, reflet, ni plus ni moins, de notre humanité, qui en manque cruellement.

Pourtant (et malgré tout

Ma conviction est que quelle que soit l’excellence du mets qui nous rassemble autour de la table, la qualité de la dégustation sera toujours intimement liée à la saveur des relations qui nous unissent.

Mesdames et Messieurs, Managers en devenir ou Managers expérimentés, Goûtez au sel de la vie !

Accompagner les acteurs de l’entreprise sur leurs scénarios professionnels !