Pour une bonne année…

Prendre 12 mois complets (pas trop gros)

Les découper finement en journées

Ajouter une cuillère de Patience

Incorporer une (bonne dose) de Travail

Et un zeste de Courage

Dans un grand bol de Bonne Humeur

Mélanger (délicatement) de larges portions

De Respect, d’Optimisme et de Gentillesse

Incorporer aux journées

Décorer d’un Sourire, servir avec Amour

Et déguster avec Tendresse…

Manager comme nous aimerions l’être ?

Récemment, j’ai la chance d’animer des formations management auprès de responsables de centres de profit (N’est-ce pas une légitime justification Marie- Laure à un manque de régularité dans la publication des articles ???).

Poursuivons le propos. A l’occasion d’un échange sur les styles de management, l’un des participants se présente en indiquant qu’il anime son équipe tel que lui-même apprécie d’être manager. Vous remarquerez que ces managers ont souvent un rapport assez « distendu » avec le normatif et le contrôle, la relation se fonde avant tout sur la confiance, au risque de vivre un drame émotionnel lors du dérapage d’un collaborateur (inévitable sur la durée, n’en déplaise à mon traditionnel optimisme).

Aussi louable soit-elle, cette attitude passe à côté d’une composante quelque peu essentielle : nous sommes tous différents les uns des autres. Pour éviter d’asséner péremptoirement cette vérité, je me penchai au-dessus de la margelle de mon expérience pour y puiser un exemple.

Manager (en construction), je menai un entretien annuel avec un encore plus jeune collaborateur, intégré depuis peu à l’équipe. Stéphane, (et oui c’est bien de Monsieur  Bouchon dont il s’agit) vantait mes mérites : « tu fais confiance »,  « tu laisses un large champ d’autonomie », «tu as une exigence forte  qui nous fait nous dépasser » … (Ma modestie me contraint ici à poser quelques points de suspension). Sur mon petit nuage, je jetai malgré tout de temps à autre, un regard inquiet vers le sol afin d’anticiper, au mieux, l’atterrissage. Boum sur le c.. ! « MAIS, ce serait bien aussi que tu fasses des  compliments ».

Non seulement j’ai capté le message 5/5 (en pleine tête et en plein cœur..) mais  j’ai aussi compris que « manager comme nous aimerions l’être » n’est  pas une clef universelle de réussite managériale. Chacun de nous a ses moteurs et ses freins et tout le challenge du manager est, justement, de décoder ceux de ses collaborateurs. J’avais naïvement transposé mes propres représentations :  quand on me faisait un compliment, mon imagination me transportait instantanément sur la piste d’un cirque, petit caniche dressé sur un tambour agitant ses papattes en l’air pour quémander sa récompense. L’enfer est pavé de bonnes  intentions, ne voulant pas infliger ce « supplice » à mes collègues,  je n’étais effectivement pas très généreuse en compliments…

Depuis ce mémorable entretien, je me suis soignée  énergiquement et cela grâce à Stéphane. Alors, encore « Merci » Monsieur Bouchon !!!

Identifier les leviers de notre motivation

J’ai emprunté (et ce n’est pas sans intérêt) le chemin des écoliers pour faire ma rentrée mais me voici et, qui plus est, bien décidée à vous faire partager une rencontre. Non les voyeurs changez de site, pas question ici d’évoquer un sujet aussi, comme dire … bateau que les amours de bord de mer en période estivale.

Cet été, j’ai fait la connaissance de Michael Apter un psychologue, so british bien qu’installé aux U.S.A, qui cherche (et trouve) depuis près de 30 ans, les éléments fondateurs d’une nouvelle théorie de la motivation. Comprenez mon émoi, j’ai parlé avec une théorie : La Théorie du Renversement ou Echelle des Styles Motivationnels d’Apter (ESMA).

Je devine, à votre sourire en coin, les pensées qui fusent dans votre cerveau en ébullition : une nouvelle théorie de 30 ans d’âge ? Encore un remède miracle pour accroître la motivation ?

Au-delà du personnage, ce qui me séduit dans l’approche menée par Apter, et relayée par les neurones et expériences de psychologues et universitaires à travers le monde, c’est que je perçois cette théorie comme à la fois optimiste et responsabilisante. Je m’explique :

Vous avez tous été un jour ou l’autre (si ce n’est pas encore le cas, patience votre tour viendra) soumis à la question (Depuis que le Moyen-Age a sévi, on parle plus volontiers de tests ou évaluations).

Pour ses adeptes, le Pentothal, plus connu sous les vocables de MBTI, HBDI, Process Com ou autre Ennéagramme (…), révèle les traits de la personnalité. Bien sûr, le recours à ces pratiques peut être aidant pour ouvrir un échange avec un candidat ou un collaborateur mais leur propagation sert, plus souvent qu’à son tour, de valeur refuge pour enrober une fin de non recevoir.

Si les résultats sont bons, (bien sûr on vous dira toujours qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais résultats), c’est qu’ils correspondent en clair aux critères gravés sur la feuille de route du recruteur. Vous aurez alors obtenu le sésame pour entrer ou évoluer dans l’entreprise.

Et après, vous en faites quoi de savoir que vous êtes travaillomane, réformateur, INFJ ???

La théorie du renversement structure nos expériences pour mettre en évidence les styles motivationnels activés (ou pour faire moins savant, l’état d’esprit que nous adoptons pour aborder une situation) .

Nous avons tous accès à 4 paires d’états motivationnels. Nous sommes autant à l’aise dans un style que dans l’autre et pour chacune de nos actions, nous les sollicitions … à bon ou à mauvais escient, consciemment ou non !!!

La Théorie développée par Michael Apter est responsabilisante : elle nous permet de prendre conscience des styles activés dans une situation donnée et de « renverser » (d’où le nom de sa théorie) dans un autre état pour, par exemple gérer un stress ou sortir d’un sentiment de frustration.

C’est une théorie optimiste car elle ne nous fige pas dans un profil et nous enseigne que nous (comme nos chefs) sommes en capacité de changer !!!

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