Vendredi 13 ? Anniversaire chanceux pour Ressource et Vous

La Française des Jeux brave les superstitions moyenâgeuses chaque Vendredi 13, convertissant dans l’imaginaire collectif, Jour de malchance en potentiel Jour de chance (1 sur 19 Millions…).
Malgré une notoriété (un tantinet moindre), Ressource et Vous revendique un pouvoir identique. Le 13 lui va bien au teint !
Vendredi 13 Mai 2022 : il y a 13 ans, jour pour jour, naissait Ressource et Vous. Heureux anniversaire !!!
Pour les tatillons : Je concède que le 13 mai 2009 ne correspondait pas à un Vendredi mais à un Jeudi. C’était, somme toute, celui de l’Ascension !
Pour les envieux : Le parallèle entre la Française des Jeux et Ressource et Vous s’arrête bien avant la dernière ligne du bilan…
Pour les romantiques : J’ai uni mon destin à celui de Ressource et Vous, je lui dédie ces brins de muguet car le muguet s’épanouit d’année en année
Enfin pour les amateurs de mantras, je n’ai pas trouver de proverbes ou citations qui me
convenaient, je vous soumets cette formule magique « C’est bien de tenter ta chance, c’est encore mieux d’oser la saisir ».
Message perso : Le muguet symbolise le retour des beaux jours, je t’offre tous les brins de la Terre Ludo ! ♥♥♥

Expérience collaborateur : Tous consommateurs !

Si votre schéma de pensée vous porte à croire que « c’était mieux avant », il peut être difficile d’admettre – et encore plus d’accepter – que nous soyons tous des consommateurs, salarié compris. Ne nous décourageons pas dès les premières lignes ! Sortons plutôt l’expérience collaborateur du laboratoire …

1ère étape : Accepter le changement

Pour rappel, l’acceptation correspond, dans un processus de changement, à la prise en compte d’une nouvelle réalité. La douleur de la perte des éléments passés demeure, sous une forme plus ou moins atténuée. En revanche, l’acceptation est nécessaire pour pouvoir s’engager dans une reconstruction.

Imaginez, au 19ème siècle, un entrepreneur surfe (il a de vagues origines australiennes) sur la révolution industrielle pour développer l’entreprise familiale. Il produit à la chaine (enfin, pas vraiment lui), un bien standardisé (de couleur noire de préférence, c’est la tendance du moment). Son fils, qui a toutes les qualités requises (puisque c’est son fils) lui succède. Moins à l’aise sur un surf, et sans doute trop confiant dans la longévité de l’entreprise, il ne voit pas venir la vague de la société de consommation des années 50.

2ème étape : Intégrer les nouveaux comportements

Comme pour la consommation de biens et de services, aujourd’hui (plus qu’hier et bien moins que demain), le comportement – manière d’agir d’un individu au cœur d’un environnement donné – du salarié évolue. Pour vous en convaincre, si cela était encore nécessaire, faites un détour par le web.

Prudence malgré tout ! Ne saisissez pas uniquement la requête « Comportement salarié » car sinon vous allez prendre un gros coup de blues. Les premiers résultats sont affligeants : « Problèmes de comportement des salariés » ; « Un salarié commet une faute » ; « Gérer les personnalités difficiles au sein de l’entreprise » ; « Comportement agressif d’un salarié : une faute grave »…. J’ai (un peu) le sentiment que Google à quelques soucis avec le management 😊

3ème étape : Oser la confiance avec l’expérience collaborateur

Imaginez le champ des possibles si nous acceptons le postulat que le salarié d’aujourd’hui est un consommateur ! En termes de réflexion, d’approches, de recueil des besoins, de pratiques pour satisfaire la diversité des désirs… Bien sûr, ce changement de paradigme fait peur car comme pour tout changement, c’est une confrontation entre certitudes et incertitudes.

En fait, le choix qui se présente à l’entreprise est simple… S’offrir un ravalement (je ne précise pas de façade, vous l’aurez compris) pour tenter de faire entrer des salariés (pour un engagement limité) dans un cadre qui la rassure. Accepter que les besoins et désirs des collaborateurs soient source d’évolution de ses pratiques managériales.

« L’idée de l’expérience ne remplace nullement l’expérience » – Alain

Ce sujet, marketé sous la terminologie « Expérience collaborateur » mériterait de plus amples développements. Ce sera pour une prochaine fois, le principe du post étant d’être court. C’est bon pour le teasing ? 😊

En attendant, vous pouvez poursuivre l’expérience sur : https://www.parlonsrh.com/

 

Bienveillance- Ressource et Vous

Bienveillance managériale ou comment un poncif transforme la bienveillance en confiture !

Avant que vous ne manifestiez votre indignation, permettez-moi de solliciter votre bienveillance ! J’aimerais partager avec vous cet agacement qui me porte à considérer que le poncif de la bienveillance managériale s’apparente à la confiture…(alors même que mon petit-déjeuner est déjà loin).

Deux images me viennent à l’esprit :

  • L’une culinaire : la confiture est le résultat de la cuisson, dans du sucre, de fruits entiers (collaborateurs à fort caractère) ou coupés en morceaux (collaborateurs dont la zone d’influence est réduite)
  • L’autre historique : en référence au graffiti, tagué sur un mur en 1968 par Jean Delacour, et repris par la suite par deux autres humoristes, Pierre Desproges et Françoise Sagan 😊 : « La culture (bienveillance), c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale ».

Bon, je me doute que ces deux références ne vont pas inciter les esprits pinailleurs à poursuivre leur lecture, tant pis continuons avec les plus téméraires.

Du 16ème siècle où la bienveuillance exprime la volonté de vouloir le bien de quelqu’un, nous sommes aujourd’hui arrivés à la bienveillance, acte délibéré de protéger autrui (veillant) en se montrant attentionné, compréhensif, gentil, ouvert à la différence, désintéressé… J’arrête là, c’est trop bon !

Sauf que, désolée de gâcher la fête, la bienveillance ne se décrète pas. Comme toute valeur, elle n’a de valeur que dans sa traduction en actes.

Pour réduire l’écart (dit grand en gymnastique artistique) entre la théorie des valeurs affichées et leur mise en pratique au quotidien, les marchands de poudre à motivation regorgent d’ingéniosité pour accompagner les entreprises vers un management bienveillant. Amusez-vous à chercher « management bienveillant » sur le Net (après avoir terminé la lecture de ce post, merci !), vous entrez dans une caverne d’Ali Baba où même Jack Ma ne retrouverait pas ses petits.

Mais dites-moi, est-ce bienveillant de faire porter une telle charge morale aux managers ? Rappelons à toute fin utile que le manager est en 1er lieu un être humain (avec ses points forts mais aussi ses faiblesses) et qu’en second lieu, il n’est ni plus ni moins qu’un salarié (certes disposant d’un périmètre de responsabilités différent de celui de ses équipiers) mais soumis, lui aussi, aux règles et rouages de l’organisation.

Bien sûr, vous pourrez lire que l’exigence n’est pas soluble dans la bienveillance managériale. Nous ne pouvons qu’adhérer si (et seulement si), le manager en difficulté avec un collaborateur se sent soutenu par la ligne hiérarchique.

Double peine (ou injonction paradoxale), si un discours culpabilisant lui est asséné pour tout réconfort, pointant des pratiques qui auraient pu conduire à la déviance du ou des équipiers. De grâce, tempérons ce lâche angélisme qui assigne la malveillance à un seul côté du bureau.

Plutôt que de s’attacher à des poncifs (d’autant qu’il n’est pas certain que les gargarismes à la bienveillance soient efficaces pour soigner la défiance des salariés), validons que nos managers en ont les compétences ou à défaut, dans un premier temps, qu’ils ont bien compris l’intérêt de les acquérir.

Si adopter un état d’esprit positif, reconnaitre la performance et/ou l’engagement d’un collaborateur, fixer des objectifs réalistes, être en proximité et à l’écoute de ses équipiers, donner du sens à l’action, accepter les erreurs comme d’indispensables étapes d’apprentissage sont autant de pratiques que réfute votre manager, il vous reste à mettre les pieds dans le pot de confiture … 😊

Accompagner les acteurs de l’entreprise sur leurs scénarios professionnels !