Mon site se refait une beauté, vous avez reçu des messages bizarres, ne cherchez pas à les déchiffrer, c’étaient des versions automatiques d’essai 🙂 A très bientôt
Il est des mots qui, s’effaçant de notre vocabulaire, sont de moins en moins incarnés au quotidien (que nous prônions, ou pas, le véganisme). J’en veux pour preuve le mot « Nuance » qui n’a plus cours sur la palette de nos pensées, de nos opinions, de nos sentiments (Admirez cette entrée en matière tout en nuances !).
En 1949, Paris-Match naissait, auréolé d’un slogan qui s’incrustera dans la mémoire collective « le poids des mots, le choc des photos ». Sans nul doute visionnaire (le magazine détenait haut la main la top-position dans le hit-parade des salles d’attente des ophtalmologistes), l’hebdomadaire abandonna en 2008 sa formule percutante, reconnaissant par là même que sa différenciation se banalisait dangereusement. La nuance sonnait mou ! Le « Sois-fort » prenait le chemin des salles de musculation !!!
Aujourd’hui, l’indignation rime avec crescendo, la suspicion avec fortissimo.
Sans nuances, l’intransigeance est absolue. La subtilité est suspecte, la sensibilité est faiblesse.
Pourquoi l’homme devient-il le meilleur ennemi de l’homme ? Parce que c’est lui l’ennemi, comme le remarquait déjà si justement Pierre Desproges.
Apportons de la nuance à ce propos…
Se recroqueviller sur ses croyances, n’est-ce pas une peur viscérale du doute ? Se rendre sourd à la gradation des émotions, n’est-ce pas une peur primitive d’impuissance ? Abreuver sa paranoïa au grand déversoir des fake-news, n’est-ce pas une peur panique d’être exclu d’un collectif ?
Abordé le decrescendo de la nuance sous l’angle de la peur nous redonne espoir. La sensibilité ne serait peut-être que cachée sous une couche de « paraître » qu’il s’agira de faire disparaître sans une nuance de regrets…
Avec une année qui vise l’excellence (20/20),
Je ne peux que vous souhaiter d’être Heureux
car comme le disait si bien Voltaire,
c’est bon pour la Santé ….
A la Vôtre !!!