Le temps des questions existentielles…

En reprenant la plume ce matin, j’avais envie d’écrire que le site de Ressource et Vous s’était refait une petite santé mais cette expression n’étant pas du meilleur goût, je vous dirai donc qu’il s’est refait une beauté. Pas tout seul, il faut savoir mettre à profit les compétences qui nous entourent, merci donc à Emilie et à sa créativité : https://www.babybirdshop.fr/

De cette entrée en matière ne pouvait que jaillir la question récurrente quand une polémique gronde dans notre beau pays : « Peut-on rire de tout ? ». Ce que je ressens dans cette atmosphère si particulière (et ce n’est que mon ressenti, en aucun cas un jugement de valeur ou les prémices d’un nouveau dogme !), c’est que le verbe « Pouvoir » change de signification. il ne s’agit pas « d’être autorisé à » ou « de s’autoriser à » mais bien plus intimement « d’être en capacité de », « d’avoir envie de » (ou pas !).

Et de fil en aiguille ou plus précisément de synapse en synapse pour une phase de cogitation, arrivent les questions existentielles : « Où passe le temps qui passe ? » ; « Est-ce moi qui prends le temps ou lui qui me prend ? » ; D’ailleurs quand « je prends mon temps, est-ce bien le mien ? » ; « Le temps perdu l’est-il pour tout le monde ? »

Ces expressions ne sont-elles pas la preuve de notre incommensurable manque d’humilité : « je prends le temps » ; « j’ai gagné du temps » ; « j’ai encore le temps ». Seuls les drames, individuels ou collectifs, nous rappellent à notre humble condition humaine et qu’enfin réalistes nous retrouvons le temps conditionnel « j’aimerais pouvoir arrêter le temps ».

La seule chose que nous sachions des conséquences de la crise actuelle s’est qu’elle influera sur chacun de nous. Alors de peur d’en sortir diamétralement changée, je partage avec vous deux de mes questions existentielles, mais un peu moins correctes, du jour :

  • Dialogue avec moi-même dans la salle de bains : « Je m’épile ou pas ? » Après une longue hésitation (de circonstances), « Oui » par respect pour les équipes soignantes (au cas où, principe de précaution !)
  • Dans les mesures envisagées pour le déconfinement, le gouvernement pense-t-il bien à inclure nos amis les chiens qui risquent d’être brutalement sevrés de leurs 20 et quelques promenades quotidiennes ?

 

Nuance ! Il est des mots…

Ressource et Vous - CoachingIl est des mots qui, s’effaçant de notre vocabulaire, sont de moins en moins incarnés au quotidien (que nous prônions, ou pas, le véganisme). J’en veux pour preuve le mot « Nuance » qui n’a plus cours sur la palette de nos pensées, de nos opinions, de nos sentiments (Admirez cette entrée en matière tout en nuances !).

En 1949, Paris-Match naissait, auréolé d’un slogan qui s’incrustera dans la mémoire collective « le poids des mots, le choc des photos ». Sans nul doute visionnaire (le magazine détenait haut la main la top-position dans le hit-parade des salles d’attente des ophtalmologistes), l’hebdomadaire abandonna en 2008 sa formule percutante, reconnaissant par là même que sa différenciation se banalisait dangereusement. La nuance sonnait mou ! Le « Sois-fort » prenait le chemin des salles de musculation !!!

Aujourd’hui, l’indignation rime avec crescendo, la suspicion avec fortissimo.

Sans nuances, l’intransigeance est absolue. La subtilité est suspecte, la sensibilité est faiblesse.

Pourquoi l’homme devient-il le meilleur ennemi de l’homme ? Parce que c’est lui l’ennemi, comme le remarquait déjà si justement Pierre Desproges.

Apportons de la nuance à ce propos…

Se recroqueviller sur ses croyances, n’est-ce pas une peur viscérale du doute ? Se rendre sourd à la gradation des émotions, n’est-ce pas une peur primitive d’impuissance ? Abreuver sa paranoïa au grand déversoir des fake-news, n’est-ce pas une peur panique d’être exclu d’un collectif ?

Abordé le decrescendo de la nuance sous l’angle de la peur nous redonne espoir. La sensibilité ne serait peut-être que cachée sous une couche de « paraître » qu’il s’agira de faire disparaître sans une nuance de regrets…

Ressource et Vous : J’ai 10 ans !

Anniversaire Ressource et VousContrairement à Souchon, je sais que c’est vrai, j’ai 10 ans et si tu ne me crois pas, ne compte pas sur moi pour te faire un résumé de ces dix années de Ressource et Vous. Fort irréaliste et injuste de condenser en quelques lignes les expériences que la confiance de mes clients me donne à vivre.

Contrairement à Souchon, le mercredi je ne me ballade pas, une paille dans la limonade. Je jongle avec l’amplitude horaire, les samedis-dimanches se métamorphosent en jours ouvrés et j’ai plus souvent des poches sous les yeux que des billes dans les poches…

Forfanterie me diras-tu ? Non juste le vécu des dirigeants de petites entreprises interviewés par Opinon-Way pour la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur : 5ème baromètre de la forme des dirigeants.

Cette enquête est-elle un nouvel hymne à la dépression dont notre beau pays est si friand ? NON ! 93 % des interviewés se sentent utiles au quotidien depuis qu’ils se sont lancés dans l’aventure entrepreneuriale et 90 % sont heureux dans leur vie.

Au-delà (et c’est déjà haut !) de m’accomplir dans une activité qui fait sens, je place tout au sommet de ma pyramide de Maslow la Liberté. Liberté de mettre en action mes pensées, mes convictions, mes croyances et cette liberté n’a pas de prix même si c’est au prix de l’incertitude du lendemain. Aujourd’hui qui chante, chantera-t-il encore demain ? Doute, Confiance et Optimisme, cocktail énergisant du dirigeant.

Enfin, pour que la pyramide traverse les années, il faut un bon étayage et c’est vous, ma petite famille d’amour, ma fière tribu, mes indulgents amis, qui me l’apportez chaque jour.

Soutien désintéressé ? Pas vraiment, car vous savez bien que dès que j’ai fini de jouer à la sarbacane, bien cachée dans ma cabane, nous nous retrouvons pour coincer la bulle et c’est rarement de la limonade !!!

Heureux anniversaire Ressource et Vous !

Coaching de performance, Lyon, Ressource et Vous

 

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