Avis aux managers stressés

A l’heure où les éditeurs se livrent (mettez-moi 3 tommes, de Savoie ou d’ailleurs) à une débauche de communication pour nous inciter à plonger dans le toujours plus merveilleux et époustouflant roman de l’été, je vous invite à répondre à l’appel (en plastique biodégradable) de la plage…

Lâchez votre connexion wifi pour rattraper votre âme d’enfant. Laissez courir votre imagination. Débridez vos neurones formatés à coups (et c’est souvent très cher payé) de codes sociaux. Prenez-le sable frais à pleines mains et construisez vos châteaux en Espagne.

Profitez de ce changement de dimensions (autre rythme, autre entourage, autre paysage, autre hygiène de vie …) pour poser votre carapace intérieure en même temps que votre uniforme de cadre (plus ou moins bien cadré).

Si vous êtes d’un tempérament particulièrement inquiet, soyez rassuré. La probabilité est forte que les sujets de préoccupation que vous avez laissés en suspens le jour de votre départ en congés ne se soient pas volatilisés !!!

Sauf que… en une semaine, quinze jours, trois semaines, voire plus pour les gourmands, immanquablement (et le tout sans revendiquer le moindre pouvoir occulte !), je peux vous offrir 2 croyances (oui, je sais dans une démonstration scientifiquement élaborée, il est de bon ton de respecter la règle de 3 mais là … il y a vacance sur la dernière).

Des petits ou grands événements se seront produits (et oui, sans vous demander votre autorisation). Ils auront nécessairement fait bouger les lignes (dans la nature et chez les systémistes, le papillon bat de l’aile…)

Fort de vos châteaux, vous aurez redécouvert l’art. L’art de prendre du recul, de relativiser, de lâcher prise, un autre art de vivre en quelque sorte. Bien que vous chaussiez de nouveau vos lunettes, votre regard ne sera plus le même.

Lâchez-vous, si vous ne le faites pas vous-même, personne ne pourra le faire à votre place !!!