Bonne année au sommet !!!

Françoise Mathiaux Coach LyonSommet Summum : 2015 démarre fort. Site web explosé, sans doute en cause les centaines de connexions (dont nous tairons la périodicité…). Malgré la solidarité de Lionel (qui n’a pu démarrer son réveillon qu’à 18h37) et la compassion moqueuse de Loïc, le redémarrage est minimaliste…

Qu’importe, si j’ai bien entendu le message au soir du 31, en 2015, il faut savoir « faire preuve de persévérance dans l’adversité », « en finir avec le découragement ». Le site de Ressource et Vous « n’est pas une nostalgie, c’est une espérance ».

Monsieur le Président, je m’y engage, je saurai « faire preuve de combativité et d’audace ». J’ai confiance (enfin pour les compétences informatiques, j’ai surtout confiance dans les copains…). D’ailleurs, je remercie ce bug qui va me permettre de « libérer les énergies » et de « donner un coup de jeune » à la présentation numérique de Ressource et Vous !!!

Sur ce, je vous souhaite chers amis, une très belle année 2015. Qu’elle vous offre le plaisir de réaliser vos vœux, et tant qu’à faire, en priorité vos vœux les moins sages 🙂

Le pouvoir en coulisses

Ressource et VousVous avez, sans nul doute, goûté le pertinent article : L’entreprise serait-elle un marigot ? (Merci Céline, tu as les pieds bien au sec) qui s’attache à démontrer les limites du rapport de forces.

Ce midi, j’ai assisté, non sans délices, à une illustration savoureuse du propos à la caisse d’un restaurant…

Attendant patiemment pour m’acquitter de l’addition (l’honnêteté n’est pas la seule à payer), je vois un serveur se précipiter vers le patron (joyeusement) concentré sur les encaissements.

Sans pour autant rendre son tablier (accessoire non fourni dans le scénario), il lui annonce bruyamment :

  • Table 6, tu ne fais pas de réduction. Pas de réduction aux clients de la « 6 », il y a des limites au mal-parler.

Le regard du patron virevolte entre l’envie manifeste de marquer son soutien à son employé et l’embarras de me voir témoin de cet échange. Pour lui enlever tout scrupule, je lui suggère (benoîtement) de remplacer la réduction par un supplément…

Bingo : Je suis repartie avec mon ticket de carte bleue et le beau sourire complice du serveur (Il n’y avait pas que la sauce de ravigotée…).

Rappel aux clients de la « 6 » :

  • Dans l’expression « le client est roi », roi n’est pas synonyme de despote
  • Un roi qui a la tête sur les épaules (et souhaite la garder) sait que le sceptre est un seulement un attribut du pouvoir, il ne confère pas tous les pouvoirs (vous avez payé un bonus pour l’apprendre…)
  • Au restaurant, l’homme debout est le serveur !!!

L’entreprise serait-elle un marigot ?

Ressource et VousChacun son truc : Quand les transhumanistes misent sur la science et les biotechnologies pour garder le contact avec leur jeunesse, je préfère m‘adonner, entre deux interventions en entreprise, aux bains de jouvence en compagnie d’étudiants. Croyez-moi, ces immersions ne manquent pas de sel.

C’est en effet un privilège de pouvoir à la fois observer la vision des managers sur la jeune génération et étudier la vision des étudiants sur le monde du travail. Inutile de disposer d’un diplôme en ophtalmologie, le diagnostic est facile : les strabismes sont divergents (et le sel pique les yeux).

A la croisée des représentations surgit un marigot infesté de crocodiles relookés (avec talent) par les marchands de sourire :

  • Pour les managers : « les jeunes, des envahisseurs qui ne lèvent plus le petit doigt » (David Vincent réveille-toi)
  • Pour nos chères têtes blondes : « l’entreprise, un univers impitoyable » (JR sors de ce corps).

Loin de moi l’idée que la vie en entreprise pourrait être un long fleuve tranquille. Au cours de mes missions, j’embarque si souvent pour des eaux troubles que Candide n’est plus du voyage depuis longtemps. Pourtant ce que je sais, c’est que plus on aborde la relation de travail comme un rapport de forces, plus on crée les conditions de vie (façon de parler) du marigot.

De la défiance nait la défiance. De la défiance nait l’agressivité. De l’agressivité nait l’agressivité.

Pourtant, aussi impressionnantes soient les mâchoires du crocodile, aussi effrayants soient ses meuglements (registre de communication de prédilection du So-Rien), dans un écosystème, ce sont toujours les éléments les plus malins qui survivent aux plus imposants.

Etre malin, c’est quoi :

  • Assumer ses valeurs (aux 1ers signes de vacillement, effectuer un petit tour sur la terre ferme, les crocodiles y perdent de leur superbe)
  • Jouer à « Retors je te tiens par la barbichette », jeu qui consiste à imaginer et déjouer (sans être démasqué ni tomber dans la paranoïa) les coups bas et autres coups tordus que le crocodile pourrait vous porter

Le tout pour bénéficier de 72 000 heures de plaisir supplémentaires en donnant la chance à la convivialité de s’installer dans nos relations de travail.

Accompagner les acteurs de l’entreprise sur leurs scénarios professionnels !