A l’heure de la réforme de la formation professionnelle…

coaching lyon… Il est temps d’écrire (voix off : pas de post depuis le 4 Juin difficile de dire le contraire….) un plaidoyer pour l’abrogation de la forme transitive passive du verbe « Former ».

De sources sûres (sans doute, mais non identifiées), le participant lambada (actualité footballistique oblige) ne retiendrait que 10 à 15% d’une formation. Les optimistes noteront que l’utilisation du pourcentage laisse supposer qu’il existe un contenu, le tout étant égal à 100%. Il n’empêche qu’une calculatrice scientifique sophistiquée s’avère superflue pour désespérer (allègrement) de l’efficience de la formule.

Intégrons à la démonstration (résurgence nostalgique des cours de mathématiques) les données suivantes, le formateur maîtrise son sujet : Expertise et Art de transmettre (si ce n’est pas le cas, reprenez votre grille de sélection et retournez à la case « Départ »). Pourquoi 85 à 90% de la formation s’évaporent sans autre trace de résidus ?

La FAUTE à la forme transitive passive du verbe « Former » !!!

Lisez cette phrase et écoutez comme elle résonne en vous : « J’ai été formé à …» (je ne mets pas de « e » entre parenthèses à « formé » mais entre parenthèses, phrase valable aussi pour les filles)

Exercice similaire : « Je me suis formé à … » (remarque précédente valable ici aussi)

Vous sentez la différence apportée par un tout petit « me » ?

Définition : Pronom personnel réfléchi, qui renvoie au sujet réfléchi. Doublement réfléchi le sujet, il vient en formation pour se former, pour se développer.

Conclusion évolutive :

Former, c’est quoi ? Transmettre un savoir, un savoir-faire

Etre formé, c’est quoi ? Ouvrir la main pour recueillir le contenu

Se former, c’est quoi ? Refermer la main pour se l’approprier

Former = A prendre (ou à laisser…)

Motiver grâce à la démotivation

Francoise MathiauxVous en conviendrez sans doute,  ce titre « Motiver grâce à la démotivation » suppose quelques approfondissements…

Les entreprises, les organisations et autres institutions publiques et parapubliques déploient un trésor d’imagination pour motiver leurs collaborateurs même si parfois, je vous l’accorde, les principes et les discours s’évaporent à l’approche du terrain.

La « Boite à outil de la Motivation » est pléthorique : rémunération (en langage imagé : arbre qui cache la forêt), avantages sociaux, en nature (en tout bien tout honneur), challenge, promotion, formation, feedback, conditions de travail, tableau d’honneur et autres actions en monnaie plus ou moins sonnante.

C’est bien mais jamais assez me direz-vous, car les effets sont limités dans le temps et surtout, inégaux d’un salarié à l’autre. Frustrant (voire démotivant, chacun son lot) mais ô combien logique quand, de votre regard circonspect, vous constatez que chaque individu est différent de son prochain…

Sans vous inciter à renoncer à ces formules motivationnelles (je ne voudrais pas me fâcher avec la « population active » française et ses 29 millions de membres), je souhaite vous signaliser une autre voie que les entreprises ont quelques difficultés à emprunter spontanément…

Cette autre voie est l’exploration avec le collaborateur de sa perception de son poste de travail et de son environnement. De ces entretiens jaillissent deux grands types de bénéfices :

  • Le salarié a l’opportunité de verbaliser ses difficultés, ses peurs, de formuler des suggestions d’amélioration mais aussi de prendre conscience des éléments positifs qu’il n’a plus le loisir d’apprécier, enfermé qu’il est dans son ressassement
  • L’organisation dispose d’une source de performance, avec des points de progrès très pragmatiques, dont la mise en œuvre n’a souvent rien ni de dispendieux ni de révolutionnaire.

Les clés de la réussite :

  • Vouloir le faire, et de facto, faire confiance à l’intelligence du collaborateur et à son potentiel d’acteur constructif de la critique
  • Le faire (faire, c’est décider…)
  • Exploiter les résultats et communiquer sur leur mise en œuvre.

Alors motivés pour tenter l’expérience ?

Ressource et Vous accroche le Lustre

Ressource et VousPas de bougies à souffler cette année pour Ressource et Vous mais un (1er 🙂) Lustre : 5 ans. 

Née le 13 Mai 2009, dans les premiers sillons d’une crise que les experts annonçaient sévère (pour une fois qu’ils étaient d’accord) Ressource et Vous a tissé son activité au gré des rencontres, des opportunités, des challenges qui se sont enchaînés quasi naturellement jusqu’à ce 5ème exercice.

Là, changement de décor : 5ème exercice = 5 mois sur 12 : capricieux, atones, enfin bref merdiques. Et aucun scénario pour exhumer un boss machiavélique :

  • « Appelez-moi le DirCom ! Ce n’est pas parce que j’ai passé le budget Communication à 0 qu’il ne doit plus rien faire ! »
  • « Trouvez-moi le DirCo !!! Vous ne devriez pas peiner à le localiser, ce serait surprenant qu’il soit sur le terrain. Il préfère refaire le monde à la machine à café plutôt que suivre ses commerciaux à la culotte ! »

(Silence… )

  • « Eh oh ? Ouh ouh ? Y-a-quelqu’un ? » 

(Silence angoissant … )

J’avais oublié « Travailleur indépendant », c’est ta pomme. Pas de bouc-émissaire prêt à timbrer dans le tiroir en bas à droite.

Longue, (très, très très longue) période de questionnement où seules les réponses sont abondantes : « C’est ta faute si ça patine ». « Ton activité est nulle, c’est toi qui est nulle ! » (Minable a été un peu trop médiatisé ces derniers temps) « C’est de toi dont on n’a plus besoin ! » « C’est toi qu’on n’aime plus ! »

Identification totale : Quel pied !!! Solution masochiste contre-productive garantie : Se retrancher au fin-fond de la caverne.

Pied et contre-pied de la vie, de la vie de l’entreprise avec un téléphone qui redécouvre « l’appel entrant ». L’enthousiasme, le plaisir, l’envie qui déracinent les idées noires pour faire place nette à la confiance, à de nouvelles rencontres, à de nouveaux défis.

Les leçons de l’histoire : Certains experts (là ils ne sont pas tous d’accord) considèrent que la crise s’étiole, l’expérience de ces 5 années n’aurait-elle pas manqué de piquant sans ce petit coup de mou ? Pour gagner un combat, il faut bien connaitre son adversaire, j’ai réappris à lui sourire chaque matin dans ma salle-de-bains… Enfin, comme il faut bien quel avantage à sucer des cailloux, 5 mois de disette = 5 kg de perdus !!!

Merci à Marie-Christine, Paul, Ludo, Blanche, Sébastien, Isa, Jean-Luc, Stéphane, Roselyne, Frédéric, Damien, Marie-Laure, Loïc, Corinne, Lionel, Sophie d’avoir été là … sans l’ombre d’un doute.

Alors Envie ?    Envies ?    En Vie !!!

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