Choisir de travailler autrement

Aujourd’hui, je vais vous demander un effort très important d’imagination. Concentrez-vous intensément pour entrer dans la peau du personnage que nous appellerons « W » (X a été démasqué au dernier mardi gras). Voilà, vous êtes W, nous sommes le 17 août, vos merveilleuses vacances s’achèvent sur une plage paradisiaque, vos affectueux et sympathiques amis vous entourent, les seuls éclats du décor sont des éclats de rire. Et là, blotti dans votre cocon de joie et de sérénité, imaginez que vous n’ayez pas une folle envie de reprendre le chemin de votre bureau (je vous ai prévenu, c’est de la science-fiction). Imaginez le coup de mou à la perspective de retrouver votre rythme frénétique ou votre boss irascible ou votre collègue lunatique (les adeptes du masochisme peuvent remplacer le « ou » par le « et »). Imaginez, tout simplement,  que vous puissiez manquer d’allant à l’idée de devoir faire face à votre pile de dossiers pendant encore un certain nombre de trimestres (équation à multiples inconnues : tête du président 2012, courage du président 2012, pouvoirs du président 2012…).

Eh Oh W ! On revient sur terre. Vous êtes aussi vivement convaincu  que le travail est source de reconnaissance, d’épanouissement, de lien social, de revenus… Vous avez envie de prouver votre valeur, d’exploiter vos compétences, d’en apprendre de nouvelles, en résumé vous êtes motivé. Vous n’êtes ni un looser ni un cossard, vous avez juste envie de vivre votre vie, votre travail autrement. (Que ceux que cette idée n’a jamais tentés au moins une fois lèvent le pouce, ça les détendra…).

Ben oui, mais comment ? Comment un homme, une femme, une force vive, motivée et compétente peut-elle rencontrer une entreprise dont les besoins correspondent à ses aspirations ? Comment une entreprise peut expliquer au Pôle Emploi qu’elle a besoin d’une telle compétence, certains jours de de la semaine mais pas nécessairement toutes les semaines ni pas tous les mois au nom du principe de réalité forgé dans les incontournables flexibilité et adaptabilité de notre économie moderne ?

Eh bien, on arrête de rêver… et on se connecte sur : http://www.elibe.fr/