Quand le conflit s’enlise, les questions de principes prennent le pas sur les griefs de départ, la raison s’égare, les raisons s’égarent. Chacun a ses raisons qu’ignore la raison des autres.
Sans nul doute que chacun a en tête, en cœur, en corps, une bonne raison, mais une bonne raison est-elle une raison suffisante pour vouloir avoir raison à tout prix ?
A tout prix ! Mais à quel prix ? Qui dispose, à coût sûr, d’un crédit suffisant pour s’enfermer dans le conflit plus que de raison, au risque de ne plus entendre raison ?
La voix de la raison ? Savoir raison garder pour, avec courage, reconnaître ce qui a été obtenu et cesser de s’illusionner et d’illusionner les autres sur ce que l’on pourrait encore obtenir à un prix qui n’aurait rien de raisonnable !