Le manager est un homme attendu. Attendu par son patron sur l’atteinte des objectifs fixés (ou négociés s’il s’agit d’un vrai grand patron). Attendu par son équipe sur sa capacité à décider vite (au passage aussi, sur son courage à assumer ses décisions, mais là c’est un autre sujet).
Chacun sait, dans sa sphère professionnelle comme personnelle d’ailleurs, que prendre une décision dans l’urgence ne rime pas souvent avec pertinence. Pourtant la réalité du monde de l’entreprise pousse le manager à prendre rapidement ses décisions.
Combien de temps le manager peut-il accorder à sa réflexion ? (… Un certain temps, Merci Fernand).
Deux facteurs (La Poste ne recule devant aucun sacrifice) entrent en jeu :
♦ la confiance que lui porte son équipe. Le temps de réflexion sera soit assimilé à sa compétence (capacité à évaluer les enjeux) soit à une authentique tergiversation mettant à mal son statut de décideur et donc de manager.
♦ L’intérêt qu’il porte, au quotidien, à chacun de ses collaborateurs et à son équipe (entité à part entière). Intérêt qui lui permet d’appréhender, en temps réel, les signaux forts et faibles, leviers ou freins à la réussite de l’option choisie.
Ainsi, la prise de décision sera d’autant plus rapide et pertinente que le manager aura anticipé l’urgence.
Comment ? En étant à l’écoute de tous les éléments de communication qui ne passent pas (et tant mieux) dans le workflow !!!