Success story : Il est parti de rien, dans son garage (a priori dans l’entreprenariat réussi, posséder un garage est aussi indispensable qu’avoir une « bonne idée »).
Aujourd’hui, quelques années plus tard, après de grosses frayeurs, de belles désillusions et d’enthousiasmantes satisfactions, il est à la tête une jolie entreprise qui force l’admiration des uns, attise la jalousie des autres.
Il n’est pas superman et il le sait (quoique des fois…), il a su s’entourer de compétences complémentaires aux siennes. Il a défini le champ d’autonomie et de responsabilité de tout un chacun car même s’il est conscient de sa valeur, il connait aussi ses limites.
Son équipe lui voue une admiration indéfectible car chacun sait qu’il évolue dans un environnement privilégié de respect, d’implication, de reconnaissance.
C’est beau, non ?
Encore une espèce en voie de disparition, menacée par les phases de glaciation économiques.
Dans ces périodes de mauvais temps, le chef d’entreprise reprend ses réflexes de patron : il se montre interventionniste, ferme les écoutilles, ordonne, change brusquement de cap sans prévenir l’équipage. Il faut « tailler dans le vif », alors le vif ne pétille plus…
L’équipage se fige, ce n’est pas le moment de mettre le nez dehors pour voir si l’herbe est plus verte. La posture idoine : Le béni-oui-oui à dos rond, profil bas de rigueur.
Plus personne pour porter la contradiction, plus personne pour envisager d’autres solutions, d’autres perspectives.
Le patron se retrouve en tête à tête avec son cerveau d’1,4 kg.
Au lieu de faire brûler un cierge à l’hypothétique retournement de conjoncture, allumons la Led « Prise de conscience ».
Le courage managérial est indispensable à la performance de l’entreprise …
… Bien manager son manager aussi !!!