La spirale de l’échec entame sa ronde lentement mais sûrement.
Elle s’immisce par un sentiment de non-performance, de stagnation, d’impuissance, de régression.
Le patinage n’a plus rien d’artistique.
La spirale de l’échec s’incruste avec ses symptômes physiques : marches des escaliers du bureau de plus en plus hautes, concentration qui se fait la belle, yeux qui piquent le jour, yeux qui clignotent la nuit.
En tourbillonnant, la spirale occulte les facultés d’analyse objective de la situation : perte de confiance, braquage du système d’alerte exclusivement sur les signaux négatifs ou perçus comme tels, victimisation.
2 alternatives :
♦ Un manager empathique et bienveillant (promis, il existe) envoie des messages forts d’encouragement. Il construit des objectifs spécifiques (adaptés à la situation présente) et atteignables.
Aussi modeste que soit l’espacement des barreaux, il s’agit ici de gravir à nouveau l’échelle de la réussite.
♦ L’exercice d’un art martial … qui se pratique avec soi-même et dont la finalité est de combattre la petite voix insidieuse qui susurre à longueur de journée et de nuit : « Tu ne peux pas te le permettre ! », « Tu feras quoi après ? » « Que vont dire ta famille, tes amis ? ».
Pour fouler du pied le tatami des préjugés et la peur du futur, laissons s’exprimer une autre voix, ouvrons la voie qui conduit à la remise des clefs du bureau.
A défaut d’avoir surmonté une douloureuse épreuve professionnelle, le bel exercice du lâcher prise confère à son auteur, la fierté d’être redevenu Acteur de sa vie…
Et jusqu’à preuve du contraire, on en n’a qu’une !!!