Communication : Quand les TIC font « Tac »

Dans notre ère moderne (feu les temps…), nous clamons haut et fort (Chut !!! Pas trop quand même, le voisin a dégainé sa 22) les vertus de la communication … dans le couple, la famille, l’entreprise (voire dans le voisinage si le chasseur a remballé son instinct).

Chaque jour, les technologies nous apportent leur contribution pour allégrement passer de l’hygiaphone au smartphone tout en surfant sur le Web.2. Quelle magnifique démonstration par la preuve que l’Homme n’est pas une bête de somme (pour les sceptiques, je l’admets : il existe aussi des exceptions histoire de confirmer la règle, merci de compléter la liste ci-jointe…).

Pourtant … tous les matins, en posant nos charentaises ou nos mules (pour les têtes), nous chaussons nos œillères. Nous voici ainsi parés, pour ne regarder l’autre (chef, collaborateur, collègue ou situation) que sous l’angle que nous avons choisi. Résultat : Nous ne voyons que ce que nous avons décidé de voir.

Et comme au travail, l’homme est, par vocation, motivation ou obligation, un homme d’action (caractéristique non restreinte au palais Brongniart), notre vision dicte nos comportements, qui eux-mêmes, conditionnent ceux de notre interlocuteur.

Alors, avant de jeter le bébé avec l’eau du bain (Précision : c’est une image. On n’est jamais trop prudent quand on communique !!!), accordez la minute nécessaire à monsieur Cyclopède ou à madame Y. Ouvrez votre champ de vision, portez un autre regard, sans œillères.

• « Vous avez vu ? »
• « Il n’est peut-être pas aussi flemmard ? »
•« Elle n’est peut-être pas complètement nulle ? »

« Etonnant, Non ? »

Comment gérer ses priorités en 2010 ?

Le Père Noël s’éloigne à petits pas laissant la place à la sacro-sainte période des voeux.

Pour vous guider dans les méandres des bonnes résolutions, je vous propose de vous raconter une histoire… 

Nous l’appelerons le « Compte de Noël » et le mettrons au crédit du « Mieux savoir vivre ».

Un jour, un vieux professeur de l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) dispense une formation sur « La planification efficace de son temps » à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constitue l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’a donc qu’une heure pour intervenir.

Debout, devant ce groupe d’élite (qui est prêt à noter tout ce que l’expert va enseigner), le vieux prof les regarde un par un, lentement, puis leur dit :

– Nous allons réaliser une expérience.

De dessous la table qui le sépare de ses élèves, le vieux prof sort un immense pot en verre de plus de 4 litres qu’il pose délicatement en face de lui. Ensuite, il sort environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les place délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot est rempli jusqu’au bord et qu’il est impossible d’y ajouter un caillou de plus, il lève lentement les yeux vers ses élèves et leur demande :

– Est-ce que ce pot est plein ?

Tous répondirent : Oui.

Il attend quelques secondes et ajoute : Vraiment ?

Alors, il se penche à nouveau et sort de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il verse ce gravier sur les gros cailloux puis brasse légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrent entre les cailloux jusqu’au fond du pot.

Le vieux prof lève à nouveau les yeux vers son auditoire et redemande :

– Est-ce que ce pot est plein ? Cette fois, ses brillants élèves commencent à comprendre son manège.

L’un d’eux répond : Probablement pas !

– Bien ! Répond le vieux prof.

Il se penche à nouveau et cette fois, sort de sous la table un sac de sable. Avec attention, il verse le sable dans le pot. Le sable remplit les espaces entre les gros cailloux et le gravier.

Encore une fois, il demande : Est-ce que ce pot est plein ?

Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondent : Non !

Bien ! Répond le vieux prof. Et comme s’y attendent ses prestigieux élèves, il prend le pichet d’eau qui est sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof lève alors les yeux vers son groupe et demande : Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répond : « Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».

– Non répondit le vieux prof, ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite.

Il y a un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? … Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps … ? Ou … toute autre chose ?

Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas la réussir … Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : « Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? » Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot de « vie ».

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salue son auditoire et lentement quitte la salle.

A mon tour de vous saluer et de vous souhaiter pour cette nouvelle année (et toutes les suivantes !!!),  de TRES BEAUX ET GROS CAILLOUX.

Le bon sens est au rayon frais…

L’autre jour, en déposant mes articles à la caisse du supermarché (dont je tairai le nom car présent à chaque carrefour… ), je ne m’aperçus pas que l’emballage de mon rôti (et oui, je suis même infidèle à mon boucher, on ne se refait pas !) fuyait.

La caissière récupéra allégrement le paquet, et son jus, sur les doigts.

Cliente serviable, je m’en excusai.

Touchée par ma sollicitude, elle enchaina :

♦ Oh là ce n’est rien, le mois dernier c’est un berlingot de javel qui s’est répandu sur mon pantalon.

♦ Et alors ? … Et alors ?

Eh bien non, Zorro n’est pas arrivé. Sa direction a décrété qu’elle n’avait qu’à faire attention, et TOC !

Voilà, affligeant ! C’est au bas mot demander à une employée d’investir 10% de sa fiche de paie pour ne pas venir travailler en petite culotte !!!

Quand le bon sens déserte les rayons de la hiérarchie, la motivation des salariés ne peut réinvestir le champ de l’entreprise.

Mesdames, Messieurs les RH (et pas seulement de la grande distribution entendons-nous bien), vous qui élaborerez bientôt le plan de formation de votre entreprise, ne relâchez pas vos efforts, il y a encore une marge de progression

Pourtant restez lucides : de la théorie ne naît pas la bonne pratique. Il est nécessaire d’accompagner l’apprenant dans son apprentissage, lui permettre d’évaluer et relativiser les enjeux, de prendre conscience de ses actes (ou non actes), de sa communication.

Le manager naît naturellement bon (allez, plus ou moins, pas d’angélisme), c’est la société (avec ses objectifs toujours plus ambitieux, l’individualisme, la pression élevée au rang de composante de la relation au travail…) qui le corrompt. 

Accompagner les acteurs de l’entreprise sur leurs scénarios professionnels !