S’enrichir à moindre coût

Ressource et VousDernier post en date du 8 Septembre, c’est le prix à payer pour une période de temps chaud chaud chaud et tant pis si ce n’est pas la technique la plus pertinente pour optimiser le référencement sur Google.

Je profite. Je profite de cette période propice pour thésauriser à outrance, consciente que l’activité est branchée sur courant alternatif…  J’accumule, je capitalise, j’amoncelle, j’amasse et autres synonymes associés. Serai-je sur le chemin de la déclaration à l’ISF ? Que nenni, la route est longue et comme je ne l’emprunte pas, j’ai peu de risques de toquer à la porte du Cerfa 11284*15…

Ma fortune, je la construis sur la multiplicité et la diversité des rencontres, la densité d’un regard, la fugacité d’un sourire, la complicité silencieuse ou riante, la communion de pensées (plus ou moins avouables mais si savoureuses dès qu’elles sont partagées).

« Complicité », un mot que j’affectionne chaque jour un peu plus. Un état magique où chacun va au-delà de soi-même pour rencontrer l’autre, sur un territoire d’émotions, de « lâcher-prise ». Un territoire où chacun s’autorise à redécouvrir l’humanité qui est en lui, où chacun s’autorise à découvrir l’humanité qui est en l’autre.

Ce bonheur, d’une fraction de secondes à quelques heures, nous rappelle que l’homme est un animal social qui a le pouvoir (et la responsabilité) de dompter le loup qui sommeille en lui. Croyez-moi, c’est fort réconfortant dans une époque où même les clowns ne sont plus forcément drôles…

A l’heure de la réforme de la formation professionnelle…

coaching lyon… Il est temps d’écrire (voix off : pas de post depuis le 4 Juin difficile de dire le contraire….) un plaidoyer pour l’abrogation de la forme transitive passive du verbe « Former ».

De sources sûres (sans doute, mais non identifiées), le participant lambada (actualité footballistique oblige) ne retiendrait que 10 à 15% d’une formation. Les optimistes noteront que l’utilisation du pourcentage laisse supposer qu’il existe un contenu, le tout étant égal à 100%. Il n’empêche qu’une calculatrice scientifique sophistiquée s’avère superflue pour désespérer (allègrement) de l’efficience de la formule.

Intégrons à la démonstration (résurgence nostalgique des cours de mathématiques) les données suivantes, le formateur maîtrise son sujet : Expertise et Art de transmettre (si ce n’est pas le cas, reprenez votre grille de sélection et retournez à la case « Départ »). Pourquoi 85 à 90% de la formation s’évaporent sans autre trace de résidus ?

La FAUTE à la forme transitive passive du verbe « Former » !!!

Lisez cette phrase et écoutez comme elle résonne en vous : « J’ai été formé à …» (je ne mets pas de « e » entre parenthèses à « formé » mais entre parenthèses, phrase valable aussi pour les filles)

Exercice similaire : « Je me suis formé à … » (remarque précédente valable ici aussi)

Vous sentez la différence apportée par un tout petit « me » ?

Définition : Pronom personnel réfléchi, qui renvoie au sujet réfléchi. Doublement réfléchi le sujet, il vient en formation pour se former, pour se développer.

Conclusion évolutive :

Former, c’est quoi ? Transmettre un savoir, un savoir-faire

Etre formé, c’est quoi ? Ouvrir la main pour recueillir le contenu

Se former, c’est quoi ? Refermer la main pour se l’approprier

Former = A prendre (ou à laisser…)

Stratégies de « Non-Décision »

Ressource et VousPlaie relayée par tous les ouvrages et autres formations sur le leadership, le Dirigeant est attendu sur sa capacité à décider.

Pour sereinement assumer votre rôle de décideur sans avoir à décider, voici quelques techniques glanées sur le terrain des opérations (Au cas où, lire la note en fin d’article …)

Un fâcheux vous soumet une problématique :

1- Ecoutez-le longuement (temps) puis informez-le que vous êtes attendu à une réunion (inutile de préciser « importante réunion » avec votre statut, c’est tellement évident) et surtout, qu’au vu du vif intérêt que vous portez au sujet (intrus compris), il ne serait pas raisonnable de traiter ce problème entre deux portes. Qu’il n’hésite pas, s’il le souhaite, à se rapprocher de votre assistante pour planifier un rendez-vous.

La chance que vous avez offerte au fâcheux de s’exprimer et le temps que vous lui avez consenti suffiront, pour certains, à clôturer le débat, sinon rendez-vous à l’étape 2.

2- Au cours d’un entretien judicieusement calé aux extrémités de votre agenda surchargé, demandez-lui de vous résumer sa demande (le temps a passé et s’il pouvait encore passer avant que vous n’ayez à prendre une décision…).

Ecoutez-le avec attention (temps). Par souci de bonne compréhension, posez-lui toutes les questions d’éclaircissement qui traversent votre fulgurant esprit analytique (temps). Pour élever le débat (et tenter de rehausser le niveau de réflexion de l’intrus), n’hésitez pas à illustrer vos propos de savantes élucubrations (temps).

Si malgré tous vos efforts, vous sentez que l’importun n’a pas renoncé à vous pousser à la décision, demandez-lui, avec un vrai grand sourire d’encouragement, de vous rédiger une note, détaillée, argumentée et plus même sans affinités.

Avec cette technique, le pourcentage d’élimination des fâcheux n’a rien à envier à la grippe espagnole, mais si (avec ou sans ballon rond) par un malheureux hasard votre fâcheux se découvrait des talents rédactionnels, revenez aux basiques de l’étape 3.

3- Tactiques usuelles de digression à votre portée (ou sur commande auprès de nos services si vous êtes à court d’imagination) : sa note s’est noyée dans le flot de vos mails (évitez de suggérer qu’elle se puisse s’être égarée parmi vos indésirables), demandez des compléments, des précisions, exigez une nouvelle note qui prenne en compte un nouvel élément sorti du chapeau (en même temps que le lapin, ça c’est pour Elodie), fixez de nouveaux rendez-vous sur votre agenda édité par la « Maison Calendes Grecques »…

Dans certains cas extrêmes (pour ne pas dire extrémistes), il arrive que sournoisement le fâcheux fédère d’autres fâcheux (ils doivent émettre des phéromones déviantes pour se reconnaître).

Laissez le lait sur le feu, faites-le mousser sans débordement (sauf si vous souhaitez que votre DRH s’épanouisse dans un projet personnel).

Si l’anti-monte-lait tambourine trop fortement, passez à l’étape 4.

4- Éteignez-le feu en décrétant que vous avez pris La Décision… La Décision de réaliser un diagnostic.

La situation étant complexe, les enjeux importants, étant vous-même un homme du consensus, demandez à votre Codir d’en rédiger le cahier des charges (puissance 10 sur l’échelle temps sans compter le compte épargne-temps dont vous disposez si vous relevez du Code des Marchés Publics…)

De réunions en réunions, choisissez le consultant, le périmètre et le planning d’intervention (Ah c’est ballot, déjà les congés d’été)

Choix du consultant : Choisir un intervenant qui aura à cœur de vous faire plaisir, en contrepartie de quoi, vous l’assurerez (en toute intégrité bien sûr) de durer (en jargon professionnel : récurrence de facturation)

Si malgré toutes les précautions prises, ce satané consultant venait à préconiser des décisions que vous n’avez aucune envie de prendre (le changement c’est comme le cancer, c’est pour les autres), montrez à quel point la pertinence de ses recommandations vous enthousiasme. Multipliez les réunions de restitution (temps) et autres engagements d’action … avec pour échéance salvatrice les prochains congés estivaux (Ah c’est vraiment ballot).

Les vacances, les sujets chauds de la rentrée, le temps s’étant (malheureusement) écoulé modifiant la donne de départ, rapprochez-vous (en tout bien tout honneur) de Pénélope. Sortez votre métier à tisser l’action de « non-décision » : Relancez un nouveau diagnostic avec un nouveau consultant…. Vous savez maintenant comment le choisir !

Note de l’auteur : Dans la lignée de la pensée de Pierre Desproges « On peut rire de tout mais pas avec tout le monde», cet article s’adresse exclusivement aux lecteurs adeptes de la dérision et de l’auto-dérision 🙂

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